Le jugement
Ceci est valable même pour les cas les plus extrêmes. Il existera toujours des avis divergents sur TOUT.
Toutes ces différences d'opinions ont une seule explication qui s'appelle le jugement de valeur. C'est à dire, que nous prenons chaque évènement/situation/conduite/parole, et le comparons avec nos valeurs propres. Valeurs façonnées de toute pièce par notre vécu, nos expériences, notre éducation... notre égo. Nous avons ainsi créé nos cases, et nous rejetons ce qui n'entre pas dans notre case "bien", et au contraire, accueillons à bras ouverts tout ce que nous estimons comme "valable".
En principe, ces boîtes devraient simplement être des indicateurs de ce que nous désirons être, mais nous nous sommes enfermé dans nos cases, au lieu de piocher dedans, et avons ainsi créé le jugement (mot qui contient " je mens").
Nous pouvons même nous montrer agressif si nous n'arrivons pas à convaincre notre prochain que notre vision est la "bonne", la "meilleure". Nous jugeons l'autre car nous sommes réfractaire à toute vision qui sort de notre case "bien", ou même simplement à toute vision nouvelle (comme quelqu’un qui verrait la vie en rose ).
Nous jugeons donc les choses par rapport à ce que nous sommes, et qu'importe si ce que nous sommes n'est qu'une illusion projetée par notre égo.
En y réfléchissant, on peut donc se demander où commence le "mal", où se termine le "bien". Et si, finalement, il n'y avait ni mal ni bien, mais simplement ce qui EST.
Pour clore cet article, et essayer de mettre fin à notre dualité "bien/mal", je tiens à ajouter ceci:
Nous faisons tous de notre mieux !
Dans nos choix, nos décisions, nos actes, nos paroles... nous faisons constamment de notre mieux.
Certes, il arrive que "notre mieux" ne convienne pas aux autres, tout ceci n'est qu'une question de point de vue, mais en règle générale nous ne faisons jamais rien dans l'intention de blesser.Nous faisons les choix qui nous semblent les meilleurs, selon notre degré d'évolution.
Alors essayons de mettre de côté nos jugements, et voyons la lumière en chacun de nous.
Et comme le dit si bien Neale Donald Walsh: "Tu ne peux comprendre TA moitié, lorsque tu as écarté d'emblée L'AUTRE"
Emilie Dedieu