La science

La science, pour être synonyme d'avancée et de progrès, doit être mariée à la conscience, autrement elle incarne ni plus ni moins que l'absence de sens.

Aujourd'hui, nous prenons un médicament pour un simple mal de tête, une angine, un nœud dans le ventre, et nous oublions de rechercher la cause, le mot qui se cache derrière les maux. Pourtant tout a une raison d'être et mon mal de tête m'indique une situation qui a trop duré, mon angine ce que je n'ose exprimer, mon nœud dans le ventre mon angoisse... Rien n'étant le fruit du hasard chaque maladie, qu'elle soit petite ou grande, est la conséquence d'un malaise que je ressens.
Certains vont dire que parfois on est simplement enrhumé car la période s'y prête, ce à quoi je réponds que non. Tout est une question de cause à effet.

Il est vrai que nous avons été conditionné à prendre des médicaments sans trop chercher à comprendre, depuis notre plus jeune âge, mais est-ce une raison pour perpétuer la chose ?

Personnellement devant chaque maux j'ai le réflexe de rechercher la cause réelle, cela est devenu instinctif et me permet de véritablement me soigner. Prendre un médicament ne soigne pas la cause mais la conséquence du malaise, ainsi, cela repousse le mal simplement à plus tard.

De plus, la science va parfois trop loin, sous couvert de progrès elle tend à nous déconnecter de notre être, de notre corps, de notre intelligence.
En effet, nous laissons encore trop souvent la science penser et agir pour nous, sans mot dire.

Par exemple, l'arrivée de la pilule a certes libéré les femmes du risque de grossesse non désiré, mais, en parallèle, elle a déconnecté les femmes d'elles-mêmes, de l'écoute de leur corps et de leurs ressentis. Je ne parle pas ici de la composition de la pilule et de ce que cela implique... Mais, par facilité, on préfère regarder ailleurs et laisser un cachet décider de notre destin. Aujourd'hui peu de femmes savent lire dans leur corps et saisir les périodes à risque de grossesse et c'est bien dommage n'est-ce pas. Cette "avancée" n'a t-elle pas également fait reculer le lien avec notre corps ?

Aujourd'hui l'on souhaite vacciner contre tout et n'importe quoi, alors qu'il suffit encore une fois de se responsabiliser et de faire les meilleurs choix pour soi. Ce n'est pas un vaccin bourré de produits lourds qui met à l'abri, mais la nourriture que l'on consomme, l'hygiène de vie, l'accès à l'eau propre, la bonne gestion des émotions, le bon sens... Alors qu'aucune loi n'est votée pour interdire les poisons industriels et autres produits chimiques ajoutés à la nourriture, on adopte immédiatement onze vaccins obligatoires, quel non-sens ! La science tente d'aveugler nos sens.
Le "progrès" réside-t-il dans le fait de faire pousser les cultures plus vite, de créer de la nourriture modifiée, de chambouler la nature, et ce peu importe les conséquences sur la planète et nos corps ? Ou encore l'évolution est-elle de créer chaque année des nouveaux vaccins agressifs sur lesquels nous n'avons encore aucun recul, nous devenons donc des cobayes puisque ces vaccins sont bien souvent à titre expérimental.
Ainsi la science devient une affaire d'argent avant tout.

Ce sont des exemples parmi tant d'autres.

A force de nous déresponsabiliser, avec notre accord évidemment, la science sans conscience nous éloigne de nous-même. Nos corps deviennent des sujets d'étude, des numéros, de simples contenants dont on analyse l'intérieur, mais aussi et cela devient dangereux, nos corps deviennent les propriétés d'autres que nous-mêmes. La science sans conscience fait de notre humanité une ère de robots.

Lorsque j'étais enfant, j'avais des angines à répétitions, très douloureuses, alors, on a décidé de me retirer les amygdales. La médecine a traité la conséquence et non la cause, la cause étant qu'enfant je retenais trop mes émotions jusqu'à me blesser intérieurement. Le plus étonnant, c'est que même après mon ablation des amygdales j'ai continué à avoir des maux de gorge très similaires à des angines ! Moins fréquentes, certes, mais les douleurs revenaient régulièrement. En effet, ce n'étaient pas mes amygdales le souci véritable, mais ma gestion des émotions. Par ailleurs, cette opération a eu pour effet de multiplier mes soucis dentaires, avec des caries et maux de dents à répétitions. La glande amygdale étant un filtre naturel et nécessaire, mes émotions se sont tout bonnement cristallisées ailleurs, dans mes dents et plus violemment encore. Il faut comprendre que mon opération des amygdales ne m'a pas guérie, elle a simplement déplacé le problème ailleurs.

C'est pour cela qu'il est nécessaire de travailler sur la source du mal et non la conséquence. Et si la science ne le permet pas, c'est à nous de faire ce travail en amont.
L'heure est venue de nous reconnecter à nous-même ! Personne d'autre ne sait mieux que nous ce qui est bon pour nous.

Ecouter son corps, ses émotions, mettre en lumière ce que nous souffle la maladie, les maux, travailler sur la source pour mettre fin à la conséquence et non l'inverse, c'est cela la science en conscience, et ceci est aujourd’hui à notre portée, nous sommes capables de comprendre et apprendre, de prendre des décisions, de mettre en lumière nos besoins propres. Pour y arriver il est temps de reprendre notre place de créateur, de nous responsabiliser, afin de travailler main dans la main avec la médecine de demain. Cette médecine qui écoute le corps, le cœur et l'âme, celle qui ne divise pas mais au contraire relie.

En nous reconnectant à nous-même nous permettrons à la science en conscience de prendre la place qui est sienne. 

Cette citation de Rabelais est si juste : "La science sans conscience n'est que ruine de l'âme"

 

Emilie Dedieu